Albert Dieudonné, Vladimir Roudenko, Nicolas Koline, Annabella, Eugénie Buffet, Gina Manès, Harry Krimer, Edmond Van Daële, Alexandre Koubitzky, Marguerite Gance, Antonin Artaud, Abel Gance
Une fresque grandiose à la mesure de l’épopée napoléonienne de 1781 à Brienne jusqu’au 16 avril 1796 alors que vient de commencer la première campagne d’Italie.
Légende connue des cinéphiles du monde entier, Napoléon vu par Abel Gance est l’une des œuvres les plus importantes du muet, un film-opéra à grand spectacle qui a connu une trajectoire hors du commun. Le film d’une durée de 7 heures a l’ambition de son sujet : il multiplie les innovations techniques et esthétiques, comme les caméras montées sur des chevaux ou la fameuse fin en triptyque, sur trois écrans en simultané. Avec son casting grandiose, ses milliers de figurants, il bouleverse le public et la critique lors de sa première projection à l’Opéra de Paris le 7 avril 1927.
« Faire du spectateur un acteur ; le mêler à l’action ; l’emporter dans le rythme des images. »
Abel Gance
RECONSTRUCTION
&
RESTAURATION
LA CINÉMATHÈQUE FRANÇAISE
AVEC
LE
SOUTIEN
CNC/MINISTÈRE DE LA CULTURE
SOUS LA DIRECTION GEORGES MOURIER
AVEC ÉCLAIR CLASSICS/L’IMAGE RETROUVÉE •
MISE EN MUSIQUE SIMON CLOQUET- LAFOLLYE
ENREGISTREMENT ORCHESTRE NATIONAL DE FRANCE, ORCHESTRE PHILHARMONIQUE & CHŒUR DE RADIO FRANCE SOUS LA DIRECTION DE FABIEN GABEL
interprétation BENJAMIN BERNHEIM (TÉNOR) •
GRANDS MÉCÈNES NETFLIX, MICHEL MERKT, GOLDEN GLOBE FOUNDATION
MÉCÈNE DE LA MUSIQUE ALINE FORIEL-DESTEZET
MÉCÈNES FONDATION NAPOLÉON, TRANSPERFECT, MICHÈLE RAY-GAVRAS
SOUTIEN EXCEPTIONNEL FONDATION DES AMIS DU FESTIVAL DE CANNES
PARTENAIRES
RADIO FRANCE, CENTRE NATIONAL DE LA MUSIQUE, SACEM, PATHÉ, FRANCE TÉLÉVISIONS
Napoléon vu par Abel Gance fait l’objet de l’une des restaurations les plus monumentales de l’histoire du cinéma, un travail colossal et passionné. Il aura fallu plus de seize ans pour redonner vie au grand œuvre d’Abel Gance, afin qu’il retrouve son intégrité et sa superbe : des bobines ont été retrouvées à la Cinémathèque française, au CNC, aux Cinémathèques de Toulouse et de Corse, mais aussi au Danemark, en Serbie, en Italie, au Luxembourg, à New York. Georges Mourier et son équipe ont travaillé image par image et expertisé près de 100 kilomètres de pellicule. Les notes de montage d’Abel Gance et les échanges avec sa monteuse, retrouvés à la BNF, ont permis de remonter le film dans sa version d’origine. À l’arrivée du cinéma parlant, et bien que le film ait connu un début de carrière en France et à l’international, les bobines sont dispersées à travers le globe, certaines perdues ou même détruites. Le film fait alors l’objet de nombreux remontages et mutilations au fil du temps – à ce jour, 22 versions différentes recensées. Mais il n’a plus jamais été présenté au public, dans sa version d’origine dite « Grande Version », depuis 1927.