Florence, au début du XVIe siècle. Même s’il est considéré comme un génie par ses contemporains, Michelangelo Buonarroti est réduit à la pauvreté après son combat pour terminer le plafond de la chapelle Sixtine. Lorsque son commanditaire – et chef de la famille Della Rovere – le pape Jules II meurt, Michel-Ange devient obsédé par l’idée de trouver le meilleur marbre pour terminer son tombeau. La loyauté de l’artiste est mise à l’épreuve lorsque le pape Léon X – de la famille rivale les Médicis – accède à la papauté et lui passe une nouvelle commande lucrative : la façade de la basilique San Lorenzo.
« Pour Konchalovsky, un voyage de huit ans à la découverte du véritable Michel-Ange et des failles qui se cachaient sous son génie, ce qui a finalement mené […] au personnage tourmenté et impétueux de Michel-Ange, tantôt modeste et vaniteux, extravagant et misanthrope, pingre et généreux, violent, évasif et intransigeant, ce qui contraste avec le sublime de son art. »
Notes de production, Il Peccato, 2019