Après plusieurs tentatives auprès de familles d’accueil, François, un gamin de l’Assistance publique, trouve compréhension et réconfort auprès d’un couple de personnes âgées. Malheureusement, suite à un accident de la circulation qu’il a provoqué, il est envoyé dans un centre de redressement.
Prix Jean-Vigo 1969
« Si L’Enfance nue arrache au réel des morceaux d’existence brute, tout est calculé, même les imprécisions. […] Pialat a tout écrit et les nombreuses hésitations – y compris techniques – font partie intégrante de son processus créatif et s’appréhendent comme des accidents heureux. […] Le film n’est pas aimable, ne cherche jamais à l’être. C’est sa force. […] L’Enfance nue a 50 ans mais le temps et les tempêtes n’y peuvent rien changer, elle reste intacte, indétrônable. Toujours debout. Toujours en fuite. »
« L’Enfance nue de Pialat, le cinéma à vif », cnc.fr, 24 janvier 2019