Embrasse-moi, idiot

Billy Wilder

États-Unis — fiction — 1964 — 2h05 — 35mm — noir et blanc — vostf

Titre original Kiss Me, Stupid Scénario Billy Wilder, I.A.L. Diamond d’après la pièce d’Anna Bonacci Image  Joseph LaShelle Musique André Prévin Montage Daniel Mandell Son Wayne Fury, Robert Martin Décors Alexandre Trauner Production Mirisch Company, Phalanx Production Source Park Circus, Théâtre du Temple Interprétation

Dean Martin, Kim Novak, Ray Walston, Felicia Farr, Cliff Osmond, Barbara Pepper, Doro Merande, Howard McNear, Skip Ward

Dino, crooner de Las Vegas en route pour Hollywood, est contraint de s’arrêter à Climax, Nevada. Le garagiste Barney et son ami Orville, auteurs de chansons médiocres, y voient une opportunité pour faire enfin connaître leurs propres compositions. Déterminés à le retenir, ils vont jusqu’à payer une prostituée locale qui prendra la place de l’épouse de l’un d’eux et sur laquelle Dino risque de jeter son dévolu…

« Embrasse-moi, idiot ! est empli de la désillusion d’une Amérique que beaucoup préfèreraient ne pas voir, la lueur désolée de Las Vegas, l’aridité du désert, cette petite ville où les pompistes rêvent de décrocher le disque d’or et les serveuses de bars miteux dorment dans des roulottes au milieu des réservoirs de butane. C’est un lieu où le temps est rythmé par les programmes télé, où personne n’est beau ni doué, où la chair est pressante car rien d’autre ne l’est. »

Joan Didion, Vogue, avril 1965