Le long du Douro qui traverse Porto, Manoel de Oliveira filme les ouvriers, le chargement et le déchargement des bateaux.
« C’est en voyant le Berlin de Ruttmann, qui fut pour lui une leçon de technique cinématographique, que Manoel de Oliveira eut l’idée de consacrer un film à la ville de Porto. D’entrée de jeu, le réalisateur annonce par un carton la philosophie du film : le fleuve possède une vie propre qui confère son caractère au paysage et aux gens qui travaillent sur ses berges. Tout le monde dépend du fleuve et la caméra accorde à l’eau une place prépondérante. […] Le réalisateur a remonté le film en 1994, cherchant à retrouver le montage original, avant sonorisation. »
Centre Pompidou (Paris)