Au cœur de l’hiver, le chasseur S. trouve, dans un coin perdu de forêt, la momie d’un homme. Grâce à une observation minutieuse de son corps, on apprend que l’homme s’est suicidé l’été précédent en se laissant mourir de faim. Une approche très personnelle sur un texte de fiction, lui-même basé sur des faits réels. Un manifeste cinématographique en faveur de la vie – suscité par un renoncement radical à exister.
« Peter Liechti est l’architecte inspiré de cet espace méditatif et halluciné que construit le film. Il veut croire avec nous que le cinéma peut être ce lien magnifique, magique, entre les vivants et les morts. »
Jean Perret, Visions du réel, Nyon 2009