Nabil revient à Beyrouth avec les cendres de son père mort à l’étranger. Il va tenter de vivre son deuil face à une famille qui tient à enterrer, selon les rites et les coutumes, un corps qui n’existe plus.
« Le film donne à voir la complexité d’exister individuellement dans une société libanaise qui ploie aujourd’hui sous le poids de règles religieuses liberticides, tel Nabil subissant la mascarade qui le prive de ses propres émotions. […] La mise en scène, sobre et d’une infinie finesse, orchestre ce jeu de rôles et de postures quasi nécessaire entre drame et burlesque. »
A. G., Bref, 2004