Avec ce film, Amos Gitaï se rend à nouveau, trente-cinq ans après Journal de campagne, en Cisjordanie. La série de rencontres avec des organismes des Droits de l’homme, montre des actes de résistances fragiles qui rassemblent des activistes israéliens et palestiniens. Le film est lui-même une recherche du chemin de la paix, de lumière au milieu d’une période sombre.
« À l’ouest du Jourdain est, d’abord, une dénonciation implacable des ravages de la colonisation. Mais le film est aussi un hommage au civisme des individus face à l’incurie meurtrière des politiques. À l’ouest du Jourdain souffle ainsi le chaud et le froid, entre optimisme malgré tout et fatalisme. »
Samuel Douhaire, Télérama, 21 mai 2017