Autrefois, il y avait une île. Aujourd’hui, à la suite de la construction d’un barrage, l’eau de la rivière l’a recouverte. Avec cette île a été engloutie l’enfance du cinéaste, qui venait y jouer et y rêvasser près de la bergerie de son arrière-grand-mère. Il décide de partir à la reconquête de son passé. L’enfance, la mémoire et la magie du cinéma s’entremêlent dans un film qui regorge d’inventivité, de poésie et d’onirisme.
« Et puis, il y a les films inattendus parce que leur tournage relève d’une aventure unique, foncièrement singulière. C’est le cas de l’excellent Zumiriki de l’Espagnol Oskar Alegria. Pour réaliser son film, celui-ci s’est construit une cabane dans un coin isolé du Pays basque, près d’une rivière et face à une île engloutie dont ne dépassent plus que quelques arbres. »
Marcos Uzal, Libération, 8 septembre 2019