Pierre Brasseur, Édith Scob, Alida Valli, Juliette Mayniel, François Guérin, Alexandre Rignault, Béatrice Altariba, Claude Brasseur
Des jeunes filles disparaissent, enlevées par le professeur Génessier, un célèbre chirurgien qui se livre à des expériences de greffes faciales. Il cherche, en effet, à rendre un visage à sa fille Christiane, défigurée dans un grave accident de voiture. Mais chaque opération échoue et la police commence à s’interroger sur ces mystérieuses disparitions successives.
« Il fallait beaucoup d’audace pour oser un tel film, le calme presque monstrueux de Pierre Brasseur et la légèreté de fée de Mlle Scob pour le rendre supportable. Mais le film d’épouvante possède des titres de noblesse et Franju n’a pas oublié la grande règle qui consiste à traiter l’irréel avec le maximum de réalisme. Les ancêtres de ce film habitent en Allemagne, cette Allemagne de la grande époque cinématographique de Nosferatu. De longue date, nous n’avions pas retrouvé la sombre poésie, l’hypnose que provoquent le macabre, les maisons funestes, les monstres fabuleux de l’écran. »
Jean Cocteau