Vasilina Makovtseva, Valeriu Andriuta, Sergeï Kolesov, Boris Kamorzin, Liya Akhedzhakova
Un jour, une femme reçoit le colis qu’elle a envoyé quelques temps plus tôt à son mari incarcéré. Inquiète et désemparée, elle décide de se rendre à la prison, dans une région reculée de Russie, afin d’obtenir des informations. Ainsi commence l’histoire d’un voyage semé d’humiliations et de violence.
« La femme douce du titre. Elle est moins douce que silencieuse. Elle n’est qu’un regard. Celui du réalisateur qui, à travers elle, contemple la Russie. Soudain, l’onirisme surgit. Le temps d’une séquence à la Fellini où devant la “femme douce”, des notables clownesques, sous prétexte de révéler leur humanité, dévoilent leur hypocrisie et leur cynisme. Une femme douce est un grand film politique et romanesque. Il est à la fois doux et extravagant. Sergei Loznitsa s’y affirme définitivement comme un grand cinéaste. »
Pierre Murat, Télérama, 25 mai 2017