« Nous choisissons le Larzac, c’est un pays déshérité. » C’est ainsi qu’un jour d’octobre 1971, Michel Debré, alors ministre de la Défense, décrète sans concertation préalable, l’agrandissement du camp militaire du Larzac. À l’annonce de cette décision effarante, la colère se répand comme une traînée de poudre. Une vague unanime de protestations et de résistance s’organise. C’est le début d’une incroyable lutte qui durera dix ans…
« Je voudrais que l’on se nourrisse de cette histoire pour regarder notre monde. Ce qui caractérise les luttes de cette époque, ce n’est pas le dogmatisme gauchiste mais une incroyable liberté d’invention et de ton, une fierté, une insolence, une imagination sans bornes. »
Christian Rouaud