Le Sauvage

Jean-Paul Rappeneau

France — fiction — 1975 — 1h43 — 35mm — couleur

Scénario Jean-Paul Rappeneau, Elisabeth Rappeneau, Jean-Loup Dabadie Image Pierre Lhomme Musique Michel Legrand Montage Marie-Josèphe Yoyotte Décors Max Douy Son Harald Maury Production Lira Films Source Tamasa Distribution Interprétation

Catherine Deneuve, Yves Montand, Luigi Vannucchi, Tony Roberts, Dana Wynter, Bobo Lewis, Gabriel Cattand, Vernon Dobtcheff

Martin, un « nez » célèbre, s’est retiré sur une île déserte pour fuir le stress de la capitale. Il se rend à Caracas pour vendre les légumes qu’il a cultivés. Nelly débarque en ouragan dans sa chambre d’hôtel pour échapper à son fiancé qu’elle vient de congédier. Elle s’incruste tant et si bien que Martin, à son corps défendant, l’héberge sur son île…

« Le troisième film de Jean-Paul Rappeneau est un tourbillon. Peaufiné, ficelé, il entraîne le spectateur dans une course poursuite endiablée faite pour séduire et séduisante. Rappeneau est le metteur en scène de la voltige des jalousies, de la poursuite des vengeances, des entrelacs du marivaudage. » Jean-Luc Douin, Télérama, 26 novembre 1975

« On a vite compris que Nelly et Martin sont faits l’un pour l’autre, mais eux tardent à se le dire. C’est ce qui fait le charme et la profondeur de cette comédie incroyable, sorte de manuel de savoir-vivre déclinant l’amour sur tous les tons, tour à tour : utopie, désir de vivre loin de tout et de s’inventer un monde, fantaisie, attirance physique. Le Sauvage ou le sens de la Beauté. Le film, écrit par Jean-Paul Rappeneau et sa soeur, avec la complicité de Jean-Loup Dabadie, mis en musique par Michel Legrand et photographié par Pierre Lhomme, avait besoin d’être restauré. C’est chose faite grâce à Studio Canal et La Cinémathèque française, avec l’aide du Fonds culturel francoaméricain. Jean-Paul Rappeneau et Pierre Lhomme ont eux mêmes supervisé cette belle restauration. Le film renaît donc, splendide, intact. Grand bonheur ! » Serge Toubiana