« Quand on pense à Jacences est comme un opéra — sans tragique — sur la vie, le désir, l’emprise du pouvoir, le sexe, les croyances. Un film surchargé de sens. Film politique, selon notre notion du politique. Des gens, des choses, des décors. Non dans la continuité classique, mais par inscription séquentielle. La structure globale du film se réfère à celle des « média-pubs ». Des séquences en durée, entrecoupées de séquences-fables et de plans de diversion, comme des publicités, des intermèdes ; l’ensemble mis en images par des séries de dessins-peintures, le son et l’image se composent sans décrire — en apparence — un événement. Au premier niveau, le film n’est pas narratif. Cependant, il y a sous-jacent une multitude de narrations : les histoires « vraies » des personnages, des lieux filmés… et de ceux qui les filment. Et la super-narration d’un questionnement. Sans illusion ni tristesse. » (Jean-Pierre Cetton et Irène Fournier)
Quand on pense à Jacences
Jean-Pierre Cetton, Irène Fournier
France — 1977 — 1h17 — Collectif Jeune Cinéma