Sasha, un jeune garçon d’à peine 7 ans, se vit comme une petite fille depuis l’âge de 3 ans.
« Le cinéaste laisse hors-champ les hostiles, pour se centrer sur le courage de Sasha et le combat de son admirable mère, qu’une rencontre avec un médecin spécialiste libérera d’une grande part de culpabilité et de doutes en nommant précisément la particularité de son enfant : dysphorie de genre. […] Le cinéaste filme Sasha avec une belle délicatesse, préférant l’observer danser, jouer, s’habiller que de la faire parler devant la caméra, pour mieux préserver sa grâce et sa précoce souveraineté. Chaque geste de la petite fille nous touche, chacune de ses larmes nous déchire. À leur façon, elle et sa mère sont aussi des pionnières. »
Marcos Uzal, Libération, 28 février 2020