Paradise Omeros

Tirant son inspiration, et en partie son titre, d’un poème épique de Derek Walcott, Omeros, cette création, conçue à l’origine en tant qu’installation est aussi un développement et l’approfondissement de son travail de réalisateur. Sur le plan formel, l’utilisation subtile de l’écran divisé indique une assurance nouvelle et se risque au désir d’explorer et d’intégrer des éléments de narration dans l’espace de la galerie. Quant au plan thématique, le travail explore l’expérience de la diaspora des jeunes des Caraïbes qui quittèrent Sainte Lucie (d’où est originaire Julien) pour débarquer dans le Londres austère des années 50.