Le Festival International du Film de Cannes, 1981. Une jeune femme, de passage, peine à voir un seul des films du festival. De guerre lasse, repliée dans sa chambre d’hôtel, elle le regarde à la télévision.
« Le corps de Bulle Ogier, qui retrouve cette allure de voyelle (du féminin de voyou), beauté que l’on n’accrédite pas, beauté de trouble-fête, est devenu le corps historique de tout ce pan souterrain du cinéma, irréductible et infréquentable. Trop grande d’âme pour la Croisette qui n’est littéralement jamais qu’une petite croisée. »
Philippe Azoury, Cahiers du cinéma, novembre 2002