Nathalie Granger

Marguerite Duras

France — fiction — 1972 — 1h23 — 35mm — noir et blanc

Scénario Marguerite Duras Image Ghislain Cloquet, Daniel Cristin, Bruno Nuytten Montage Nicole Lubtchansky Son Paul Bertault, Paul Lainé, Michel Vionnet Production Moullet et Cie Source Baba Yaga Films Interprétation Lucia Bosé, Jeanne Moreau, Gérard Depardieu, Luce Garcia-Ville, Valérie Mascolo, Nathalie Bourgeois, Dionys Mascolo

Une jolie maison au fond d’un parc, dans les Yvelines. Une fois son mari et ses enfants partis, Isabelle y est seule avec son amie et les heures s’écoulent lentement. Elle s’inquiète de l’avenir de sa fille Nathalie, « d’une violence peu commune », a dit la maîtresse. Nathalie acceptera-t-elle d’être pensionnaire et de suivre des cours de musique ? Seul un transistor, narrant les méfaits de deux jeunes tueurs, brise le silence qui hante la maison…

« Nathalie Granger est à la fois une œuvre personnelle sans concession et une réussite cinématographique incontestable, traduisant à l’écran, de manière aussi intense que fascinante, les thèmes chers à Duras (la maison, l’enfance, les femmes, la musique). De fait, Nathalie Granger est ainsi considéré comme le plus beau film de Duras et aussi le plus secret : une terre inconnue habitée par des femmes dont l’expression de l’indicible suffit à conférer vigueur et signification à l’image, admirable, de Ghislain Cloquet. Des femmes magnifiquement incarnées par Jeanne Moreau et Lucia Bosé, aux côtés desquelles s’impose, comme la révélation du film, un certain Gérard Depardieu. »

Rtbf, editions.be