Engagé pour animer un dîner, un montreur d’ombres prévient la maîtresse de maison, à travers son spectacle, de ce qui lui arrivera si elle continue à flirter avec l’un de ses invités…
« Grâce à une vigueur exceptionnelle de l’inspiration, les personnages de ce film se délivrent de l’uniformité abstraite imposée par l’expressionnisme. Ils arrivent à les incarner avec une intensité quasi animale : la jeune femme, par exemple, n’est dans chaque mouvement de hanches, dans chaque arrondi de bras, que tentation et promesse – Eve éternelle. »
Lotte H. Eisner, L’écran démoniaque, Ramsay, 1985