Lithophonie ne raconte pas d’histoire : mais la juxtaposition, l’opposition, la superposition des événements visuels et sonores font naître des émotions, des sentiments, des idées qui nous parlent de l’homme. Homme face à ce qu’il est, face à ce qu’il pourrait être, face à ce qu’il imagine : homme né de la matière, sans cesse ramené à elle, homme en quête de l’homme enchaîné ; prisonnier de lui-même et des autres, prisonnier de ses rêves, prisonnier de ses actes, aurait-il d’autre issue que celle de se laisser entraîner… Vers quelle folie ? Par quelles forces ? Film-opéra sans parole, Lithophonie regroupe trois langages non conceptuels fondamentaux : celui du corps en mouvement (la danse), celui des sons (la musique), celui de l’image (le cinéma).
Lithophonie
Jean-Paul Dupuis, Claude Brunel
France — 1977 — 1h20 — Collectif Jeune Cinéma