Dieter Laser, Marie-Christine Barrault, Johannes Schaaf, Dan van Husen, Tilo Prückner
Les années 1960. John sort de prison – la prison de Glückstadt. Il tente vainement de se réintégrer dans la société bourgeoise de sa petite ville natale. Mais on le considère comme un suspect, on l’évite ; puisqu’il a volé une fois, il n’inspire plus confiance, et on ne l’appelle que « John Glückstadt ». Sa femme, qu’il avait rencontrée dans des circonstances particulièrement belles, meurt. Plus personne ne veut aider l’homme qui s’est mis à boire. Il part.
Tourné en noir et blanc, comme les beaux mélodrames allemands des années 1920, qu’il rappelle par plus d’un aspect, remarquablement interprété par Dieter Laser et Marie-Christine Barrault (aux jeux très intériorisés), ce film est le premier (et le seul pour l’instant) d’un jeune écrivain allemand célèbre pour son roman policier J’ai encore un mort à Berlin.