L’Institutrice

Nadav Lapid

France/Israël — fiction — 2014 — 2 h — couleur — vostf

Titre original Haganenet Scénario Nadav Lapid Image Shai Goldman Musique Michael Emet Montage Era Lapid Production Pie Films, Haut et Court Source Haut et Court Interprétation

Sarit Larry, Avi Shnaidman, Lior Raz, Hamuchtar, Ester Rada, Guy Oren, Yehezkel Lazarov, Dan Toren, Avishag Kahalani

Une institutrice décèle chez un enfant de 5 ans un don prodigieux pour la poésie. Subjuguée par ce petit garçon, elle décide de prendre soin de son talent, envers et contre tous.

« En s’inspirant de son passé de poète précoce, Nadav Lapid a imaginé la relation entre un enfant surdoué et son institutrice. Le film parle, à travers son héroïne, d’une douce résistance à une société israélienne marginalisant les sensibles, les rêveurs. Dans le sillage de Kieslowski et d’Antonioni, Lapid retranscrit toutes les émotions d’une femme ultrasensible. On manque de place pour dire ce qui bouleverse tant dans ce film : les regards, le destin d’un personnage raconté le temps d’une scène, l’intelligence d’un cinéma consistant à suggérer ce qui se passe de mots. L’Institutrice éblouit de bout en bout, y compris lorsqu’il déraille. À l’image de ce dernier quart d’heure à la poésie accidentelle et au suspense terrible, traduisant une liberté retrouvée et un formidable don de soi. »

Thomas Agnelli, Première, septembre 2014