Miki Roš, Sandi Šalamon et les ouvriers de l’usine Mura
Après une séparation prolongée, un père et son fils se retrouvent, le temps d’une partie de pêche, au bord de la rivière. Par un beau dimanche d’automne, au milieu d’une nature majestueuse, ils semblent être seuls au monde. Ils doivent tout reprendre au début.
Peu de films ont exprimé, avec une telle délicatesse, une telle patience, les silences qui s’installent entre un père et son fils. Le père est un être blessé, et son fils, presqu’un ange. Les pistes semées par le cinéaste, comme autant de petits cailloux blancs, s’avèreront fausses le plus souvent. Jusqu’à la surprise finale, et l’irruption tonitruante du monde…