La Chute de la Maison Usher

Roger Corman

35mm — couleurs — 1h25 — 1960

Titre original House of Usher Scénario Richard Matheson, d’après la nouvelle d’Edgar Allan Poe Image Floyd Crosby Musique Les Baxter Décors Daniel Haller Production Roger Corman Interprétation

Vincent Price, Marc Damon, Myrna Fahey, Harry Ellerbe

Roderick Usher, hypersensible, accueille dans sa lugubre demeure l’artiste Philip Winthrop, qu’il charge de peindre les portraits destinés à orner sa galerie d’ancêtres et de parents. Le dernier est celui de Madeline, la jeune sœur de Roderick ; lorsque la touche ultime est déposée, celle-ci tombe en catalepsie et Philip, horrifié, assiste à la mise en bière de sa fiancée alors qu’elle est encore vivante : son frère prétend qu’elle vit désormais par le tableau. Madeline reprend ses sens et blesse mortellement son frère. Un incendie détruit la maison Usher d’où Philip s’enfuit avec épouvante.

On compte au moins dix adaptations cinématographiques de la nouvelle d’Edgar Poe La Chute de la maison Usher. Certaines, à commencer par celle de Jean Epstein (France, 1928), qui ouvrit la série, se réfèrent également à d’autres nouvelles de Poe, Le Portrait ovale par exemple. Rappelons les principales : La Chute de la maison Usher (Jean Epstein, France, 1928, avec Jean Debucourt) ; The Fall of the House of Usher (John Sibley Watson Jr., États-Unis, 1928) ; The Fall of the House of Usher (Curtis Harrington, États-Unis, 1942) ; The Fall of the House of Usher (Georges Ivan Barnett, Grande-Bretagne, 1950) ; The Fall of the House of Usher (Sal Pizzo, États-Unis, 1955) ; House of Usher (Roger Corman, États-Unis, 1960) ; Horror (Alberto De Martino, Italie/Espagne, 1963) ; The Fall of the House of Usher (James L. Conway, États-Unis, 1979, avec Martin Landau) ; La Chute de la maison Usher (Alexandre Astruc, France, 1981, avec Mathieu Carrière et Fanny Ardant). De la version Corman, Jacques Goimard écrivait en 1964 dans Fiction : « C’est l’histoire d’un homme d’aujourd’hui, très cultivé et raffiné, qui cherche à revivre pour son compte le drame imaginé par Poe. Un film d’une rare magnificence. »