Hirata Yutaka fut le premier Japonais à annoncer publiquement avoir contracté le virus HIV. Quand Kore-eda l’a contacté en 1992, Hirata, ainsi que ses deux aides soignants, ont donné leur accord pour rencontrer régulièrement le réalisateur. Hirata refusait de se comporter comme un homme condamné : il était déterminé à vivre les jours qui lui restaient comme les meilleurs de sa vie.
« Le film est inévitablement une sorte de lamentation pour Hirata, mais il n’est jamais plus poignant que quand Kore-eda admet qu’il lui est impossible d’être un observateur objectif. »
Tony Rayns