L’Apollonide

Bertrand Bonello

France — fiction — 2011 — 2h08 — 35mm — couleur

Scénario Bertrand Bonello Image Josée Deshaies Musique Bertrand Bonello Montage Fabrice Rouaud Son Jean-Pierre Duret, Nicolas Moreau, Jean-Pierre Laforce Production Les Films du Lendemain, My New Picture Source Haut et Court Interprétation

Adèle Haenel, Jasmine Trinca, Hafsia Herzi, Noémie Lvovsky, Alice Barnole, Céline Sallette, Iliana Zabeth, Jacques Nolot, Xavier Beauvois, Louis-Do de Lencquesaing, Laurent Lacotte

À l’aube du XXe siècle, dans une maison close à Paris, une prostituée a le visage marqué d’une cicatrice qui lui dessine un sourire tragique. Autour de « la femme qui rit », la vie des autres filles s’organise, leurs rivalités, leurs joies, leurs douleurs… Du monde extérieur, on ne sait rien…

« Des filles, l’Apollonide, maison close, en compte douze. Elles sont la chair du film, la peau du film, sa merveille, son énigme. La mise en scène jamais racoleuse de Bonello fait comme elles, elle tourne, sinon danse. Et ce n’est rien moins qu’au dernier Parrain que l’on songe, au fur et à mesure que l’on s’enfonce dans le film et son temps dévasté, où se confondent les ruines et le sublime. »

Philippe Azoury, Libération, 17 mai 2011