Le film s’ouvre par un documentaire sur les scorpions, puis l’on est transporté dans une île aux abords rocailleux, habitée par des bandits qui végètent dans une misérable cahute. Arrive une délégation de notables, conviés à la pose de la première pierre d’une ville : Rome.
Buñuel renchérit ici dans la subversion, l’érotisme et la violence contestataire, battant en brèche les bonnes moeurs, le bon goût et le bon sens. Film-cri et film-blasphème, L‘Âge d’or fut tourné dans un style proche de l' »écriture automatique » chère aux surréalistes.