O.E. Hasse, Georges Wilson, Alberto Lionello, Macha Méril, Lina Polito, Sybille Pieyre de Mandiargues
« L’Eta’ della pace de Fabio Carpi est, avec Place aux jeunes de Leo McCarey, Les Fraises sauvages de Bergman et Umberto D de De Sica le plus beau, le plus digne et le plus émouvant des films sur le troisième âge », a déclaré le spécialiste de la comédie satirique italienne Dino Risi. Construit comme un long adagio, L’Eta’ della pace peut se lire à plusieurs niveaux ; c’est une sorte d’Umberto D des années 1970, aux prises avec des problèmes tout aussi vitaux et angoissants que ceux du loyer, la vie en commun, la communication, la préparation au grand voyage dans l’au-delà. Ce film, qui finit par la mort, n’est en aucun cas un film funèbre. C’est une admirable méditation philosophique sur le temps, la quotidienneté, la solitude, la peur, la réconciliation avec soi-même, la mémoire.