Lee Chang-dong

Cinéaste, Corée du Sud

Né le 1er avril 1954 à Daegu (Corée), Lee Chang-dong est attiré dès son plus jeune âge par l’univers du spectacle, Lee Chang-dong se fait tout d’abord connaître comme écrivain, publiant plusieurs livres dans les années 1980.

En 1993, il débute dans le cinéma en devenant scénariste et assistant du réalisateur Park Kwang-su sur le film L’Ile étoilée. Il passe à la réalisation en 1996 avec Poisson vert, sélectionné dans plusieurs festivals, mais c’est avec son deuxième long métrage, Peppermint candy (2000) que Lee Chang-Dong accède à la reconnaissance internationale. Très remarqué à la Quinzaine des Réalisateurs, lauréat de trois prix à Karlovy Vary, ce film retrace, à rebours, l’existence d’un homme que le désespoir pousse au suicide.

Prix de la Critique internationale à la Mostra de Venise et grand succès public en Corée, Oasis (2002) confirme la délicatesse et l’humanité du cinéma de Lee Chang-Dong, qui décrit cette fois l’histoire d’amour qui unit un jeune déliquant à une paraplégique.

A la littérature et au cinéma, il faut ajouter la politique, puisque Lee Chang-Dong occupe pendant un an le poste de Ministre de la Culture de Corée du Sud entre 2003 et 2004. Il signe en 2007 son quatrième long métrage, Secret Sunshine, portrait d’une jeune mère fragilisée par les épreuves de la vie, une oeuvre subtile et énigmatique, qui vaut à l’actrice Jeon Do-Yeon le Prix d’interprétation féminine au 60e Festival de Cannes. Trois ans plus tard, il reste dans le registre dramatique en signant le scénario, la réalisation et la production de Poetry, récompensé par le Prix du Scénario au Festival de Cannes 2010.