Au milieu du désert, sur la route rectiligne qui relie l’Asie centrale à la Russie, un bus brinquebalant transporte le cirque de la famille Tadjibaev. À chaque arrêt, enfants et parents répètent leurs numéros. Dvortsevoy les regarde vivre, au quotidien, leurs mystérieux rituels.
« Dans Highway, rien n’est plus étonnant que cette sensation, à travers des images, de toucher la vie. Bouger, respirer, regarder… cohabiter au sein d’une famille qui parle peu. L’émerveillement naît alors de l’impression de redécouvrir le monde. Dans Highway, c’est l’ordinaire qui se révèle extraordinaire. Réalité transfigurée. Presque sacrée. »
Philippe Piazzo, Aden, décembre 2001