Portrait affectueux et décalé d’une région rurale et de ses habitants à travers celui d’une radio locale qui leur apporte à la fois une énergie nouvelle et un soleil nostalgique. Ou comment une radio picarde gérée par des bénévoles crée un fort et indispensable lien social.
« C’est un regard tendre et complice que pose Valéry Rosier sur Radio Puisaleine et ses auditeurs. Il saisit la solitude des uns, les tourments des autres, et la nostalgie joyeuse qui pointe lorsqu’ils écoutent le poste. Car pour eux les chansons de Tino Rossi et Claude François ne sont pas de simples chansons, elles racontent des chapitres de leurs propres histoires. Valéry Rosier met parfois en scène ses “personnages”, dans des saynettes imaginées ensemble (il appelle ça du “cinéma participatif”). Il brouille ainsi les cartes entre documentaire et fiction et cela procure un trouble assez réjouissant. »
Marc Belpois, Télérama, 26 janvier 2013