Courant d’air

Les fenêtres sont grandes ouvertes, laissant entrer le soleil et un courant d’air chaud dans la maison arménienne qui fait écho aux souvenirs d’enfance de l’artiste, calmement mais constamment entraînés par le mouvement des ombres et du zéphyr. Courant d’air décrit la réalité propre d’un jeune garçon comme un pastiche de rêve dans lequel rien n’est certain. Martirosyan réussit à créer un monde au réalisme fantasmé baigné de sensualité l’espace de quelques minutes. Peu de films utilisent la couleur, la lumière et le son de façon aussi artistique que Courant d’air. Dans Courant d’air les images tourbillonnent dedans et dehors sans explication et avec ces images, le film compose une musique incontestablement visuelle aussi mystérieuse que belle.