Films noirs pour Nuit blanche
C’est par la découverte d’un cadavre exquis que démarrera notre escapade nocturne consacrée cette année à l’Orient extrême contemporain :
C’est par la découverte d’un cadavre exquis que démarrera notre escapade nocturne consacrée cette année à l’Orient extrême contemporain : Triangle (2007) est en effet un même film composé de trois différents segments successifs, scénarisés et tournés indépendamment par trois des plus prestigieux représentants du cinéma de genre hongkongais, également amis de trente ans. Entamé donc par Tsui Hark, le maître du film d’action des années 80, poursuivi par Ringo Lam, qui avec City on Fire inspira Quentin Tarantino pour son Reservoir Dogs, le film s’achève avec Johnnie To, qui reviendra fermer cette Nuit Blanche mais en solo cette fois avec The Mission. Le film propose ainsi un éventail savoureux de trois styles et approches possibles d’un même cinéma, typique du « Port aux Parfums ».
Suit à 22h Sympathy for Lady Vengeance (2005), réalisé par le coréen Park Chan-wook, qui clôt avec ce film sa trilogie personnelle sur le thème de la vengeance, initiée en 2002 avec Sympathy for Mr Vengeance et poursuivie l’année suivante par Old Boy qui rencontra un très vif succès dans le monde occidental.
Last Life in the Universe (2003), réalisé par le thaïlandais Pen-ek Ratanaruang, apparaît ensuite comme le plus somnambulique des films présentés ce soir, de par la suave iridescence de ses images hypnotiques, le jeu fantomatique de son acteur vedette, le grand Tadanobu Asano également mannequin et rock star, et prouve qu’onirisme et humour burlesque peuvent aller de paire.
Retour au « pays du matin calme » (et par conséquent de la nuit tumultueuse) avec The President’s Last Bang (2005), le quatrième long-métrage d’Im Sang Soo qui fit scandale lors de sa sortie en Corée, en s’intéressant au récent passé du pays. Sorte de film d’action historique où la nuit même devient le théâtre de sombres opérations machiavéliques, Im Sang Soo s’intéresse avec une grande rigueur formelle et narrative aux dernières heures du Président Park Chung-hee et à la préparation de son mystérieux assassinat, événement qui marqua profondément l’Histoire coréenne de la fin des années 1970.
Un peu d’encre sera encore remise dans le noir de cette nuit avec Perfect Blue (1998), véritable petit bijou du cinéma d’animation japonais signé par Satoshi Kon, introduisant il y a onze ans déjà le thriller psychologique dans la discipline, et mariant avec brio le vertigineux chaos de l’urbanisme contemporain avec les méandres labyrinthiques de l’inconscient.
Réalisé l’année suivante par Johnnie To, The Mission (1999) est son premier film à avoir été distribué en France. Il fera finalement se relever le jour sur les dernières âmes cinéphiles aguerries qui auront survécu à l’aventure, les tenant éveillées par le rythme soutenu de ses poursuites et l’intensité de ses duels
balistiques.
À défaut de dormir sur nos deux oreilles, gardons tous ce soir un oeil ouvert pour une nuit qui ne sera pas de tout repos, du moins on l’espère…
Léonard Pouy
Le hasard fait bien les choses -Rencontre avec Valérie Mréjen
Valérie Mréjen est à la fois vidéaste, plasticienne, photographe et écrivain. Le Festival lui a consacré un hommage en 2002 et ses films ont été présentés à La Rochelle à plusieurs reprises. Pour cette 37ème édition, elle est en résidence au Centre Intermondes.
Vous êtes une « habituée » du Festival. Quel rapport entretenez-vous avec celui-ci ?
Valérie Mréjen : En effet, je connais bien ce Festival. J’avais travaillé, juste après mes études aux Beaux-Arts, dans l’équipe d’organisation. Je me suis occupée du catalogue pendant quatre ou cinq ans. C’est vraiment un lieu où j’ai découvert des films dont j’avais plus ou moins entendu parler, ou pas du tout, et chaque fois avec joie.
Dans vos films et dans vos ouvrages, la notion de récit semble avoir un sens particulier. En vidéo, faire parler l’autre face à la caméra est au coeur de votre dispositif. Pourquoi donnez-vous autant d’importance à cette notion ?
V. M. : C’est une question complexe. En fait, j’ai commencé par raconter mes propres souvenirs. C’était cela qui me motivait pour écrire. Ces souvenirs n’étaient pas forcément agréables, ils faisaient de l’ombre. J’avais besoin de les contourner, de les expliquer, de les voir autrement. Au fur et à mesure, c’est devenu une façon de m’intéresser aussi aux personnes autour de moi, de rayonner à l’extérieur de mes propres histoires. J’avais assez vite perçu les limites de ma démarche initiale. Pour mon premier livre, je ressentais le besoin nécessaire d’écrire sur ma famille. M’intéresser aux souvenirs des autres, c’était aussi une façon de déceler chez les autres ce qu’il pouvait y avoir de commun dans toutes les histoires. Je désirais être neutre, que ces histoires, vraies ou fausses, puissent appartenir à tout le monde.
La définition même d’autoportrait, c’est se raconter à travers l’autre…
V. M. : Oui. Il y a une logique de vase communicant. Quand je raconte mes histoires, ce sont les miennes mais elles pourraient être tout à fait inventées. Et inversement avec les histoires des autres. Je crois que j’aime écouter les gens, en fait. Je suis assez curieuse mais sans être commère. C’est plus une sorte de curiosité. Par exemple, on m’a proposé de faire un documentaire sur la psychiatrie (Valvert). Mais je n’étais jamais allée à l’hôpital psychiatrique pour effectuer un travail de ce type. J’apprécie beaucoup ces propositions qui viennent de l’extérieur et qui me font aller dans un endroit où je ne serais pas allée par moi-même. J’ai une curiosité aussi bien « scopique » – voir des choses et des endroits – que narrative – entendre des points de vue de gens qui sont dans un monde différent du mien.
Vous semblez entretenir un rapport particulier avec les objets, avec la récupération des cartes postales, des catalogues, des dialogues clichés. Quel est votre
rapport avec tout ça ?
V. M. : C’est vrai que j’ai toujours eu une sorte d’attirance pour les vieilles choses, les objets, les images. Je crois par besoin de me constituer un monde. J’habite à côté d’une brocante à Paris. C’est une façon de constituer un vocabulaire visuel, typographique. Maintenant, je peux voir rétrospectivement une cohérence. Au début se constitue une collection arbitraire, c’est intuitif. Ensuite les objets créent une signification. J’aime bien cette idée de travailler sur des fragments, sur le collage visuel (cartes postales) et narratif (récupération de phrases galvaudées qui appartiennent à tout le monde). Ces clichés, ce sont des repères avec lesquels il faut prendre de la distance. C’est important pour se les réapproprier. En se moquant d’eux, on peut les utiliser en les assumant. Dans les objets se retrouve souvent l’histoire des gens, dans laquelle on peut se projeter. Un objet est à la fois anonyme et très intime.
Vous semblez vous pencher moins du côté de la fiction que du documentaire…
V. M. : C’est un peu entre les deux. J’ai fait deux documentaires. Pork and Milk est très « mis en scène ». Le dernier documentaire, Valvert, est plus proche de cetv esprit où on tourne sur le moment et où on laisse venir les choses. Pork and Milk était très préparé, tourné en 16 mm, avec les contraintes que cela induit. Pour Valvert, on tournait dans un hôpital psychiatrique, c’était plus difficile. Le lieu ne s’y prêtait pas. Aujourd’hui, je privilégie les choses qui se produisent de façon complètement inattendue.
Propos recueillis par Noémi Didu et Mathieu Lericq
Le Cinéma… pour se rencontrer – Rencontre avec Pierre-Yves Borgeaud
Pierre-Yves Borgeaud, vidéaste en résidence 2008, revient cette année pour présenter son film Mireuil-La Rochelle : Subjectif cinéma (projeté ce soir à la Chapelle Fromentin à 19 h) . L’Éphémère l’a rencontré pour avoir davantage de détails sur ce projet.
Votre film Mireuil-La Rochelle : Subjectif cinéma donne la parole aux habitants de Mireuil et les invite à venir jouer, devant la caméra, un passage de leur film préféré. Qu’auriez-vous joué ?
Pierre-Yves Borgeaud : Sans doute un passage de Down by Law, une scène avec John Lurie ou une séquence de Night on Earth dans un taxi, à New York, avec ce clown au nez rouge sachant à peine conduire. Je n’aurais pas choisi une scène avec trop de texte. J’ai eu un coup de coeur pour un poète de Mireuil. Il m’a fait un beau cadeau en jouant une scène qui se déroule dans le vaisseau de 2001, L’Odyssée de l’espace. Ce n’est pas radiophonique, c’est juste fantastique. Même en rêve, je n’aurais pas pu trouver mieux.
Pouvez-vous nous racontez la naissance du projet de Mireuil ?
P.-Y. B. : Au départ, j’avais un atelier et une carte blanche qui me permettait de faire un film durant le Festival. J’ai eu du mal à trouver l’inspiration à La Rochelle. Ce lieu donne envie d’y passer des vacances, de manger des sardines et d’y voir des films. Il y a tellement de touristes que je me sentais loin de la créativité. Pour préparer l’atelier, je suis allé à Mireuil et là, je suis tombé sur cette cité sortie de nulle part, où vit un tiers des habitants de La Rochelle. Il n’y a pas de cinéma, il y a un Super U et un restaurant mais on y trouve des gens vivants. On est plongé dans une autre réalité face au rythme de La Rochelle, avec un centre ville très beau, entretenu, historique, mais un peu vidé de ces personnes « réelles ». A Mireuil, il règne une réalité autre. Ce quartier est coupé de La Rochelle et du Festival, les festivaliers ne connaissent pas cet endroit. Alors j’ai essayé de créer un « pont » entre ces deux lieux afin de mettre côte à côte ces deux niveaux de réalité. J’ai utilisé le médium du cinéma comme un mode de transmission. Les gens viennent devant la caméra et déposent ce qu’ils ont envie de donner. Je les « amène » sur les écrans du Festival de La Rochelle. Ainsi, les gens d’ici voient ceux de là-bas. Le langage commun qui lie ces « deux mondes » est le cinéma. Au début du projet, nous avons commencé par des entrevues où nous parlions de cinéma, puis j’ai eu envie de leur faire jouer leur séquence de film préférée. Environ, quarante personnes sont intervenues, et chaque fois c’était un univers différent, des relations distinctes, et à chaque fois c’était un grand bonheur pour moi.
Comment votre projet a t-il été accueilli ?
P.-Y. B. : Les gens se sont pris au jeu ; il y a eu tous les âges, tous les genres. C’est un film très minimaliste : je cherche à dire le plus de choses avec un minimum de moyens. C’est aussi un travail sur l’ego, pour le dissoudre et le mettre de côté. Je ne cherche pas à me montrer moi-même dans le Festival. C’est davantage un cinéma d’intervention sans prouesses techniques, sans mouvements de caméra, sans démonstrations de sensibilité extrême.
Propos recueillis par Elise Pernet
Rencontre avec Catherine Prévert
Mon Frère Jacques est un documentaire réalisé par Pierre Prévert, en 1961. Il s’agit d’une série d’entretiens entre les deux frères retraçant leurs nombreuses années de collaboration cinématographique. Quarante-trois ans plus tard, la fille de Pierre, Catherine Prévert, en sort une version DVD, restaurée et enrichie. L’Éphémère a souhaité la rencontrerà l’occasion de la projection de son film au Carré Amelot.
Quelles ont été vos motivations lorsque vous avez décidé de reprendre le film réalisé par votre père Pierre Prévert? Comment s’est déroulée la restauration ?
Catherine Prévert : Mes motivations ? Je voulais que ce film continue à exister et je savais qu’il ne pourrait plus passer à la télévision après 1991 à cause du prix exorbitant à payer pour les droits sur les extraits de films – et sans ceux-ci, cela n’était pas possible : il est conçu comme ça. Je sais que mon père ne voulait pas séparer les entretiens des extraits qui les accompagnaient et les illustraient. Cela formait un tout. Je souhaitais donc que ce film continue à vivre, que les gens puissent le revoir. Il avait été tourné en 16 mm à l’époque, pour la télévision, ce qui n’est pas péjoratif ; c’était une question de budget, ce qui rendait son exploitation cinématographique problématique.
Pourquoi le choix du support DVD (plutôt que la salle de cinéma) ?
C.P. : J’ai voulu intégrer des documents qui devaient être en couleur : collages, tableaux dessins animés. J’ai rajouté les extraits de films, des documents que j’ai trouvé dans les archives de mon père mais à l’époque, je n’avais pas cela à ma disposition. Cela a pris beaucoup de temps, j’ai tout fait seule, en VHS, et le support DVD s’imposait. J’ai commencé le montage pour l’adapter à ce support, en fait pour profiter du chapitrage. Mon père avait fait six films d’environ une heure que j’ai remonté pour n’en faire qu ‘un de quatre heures environ. La différence portait sur la durée des extraits de films, qui ont donc dû être considérablement raccourcis. En tout cas par rapport à la première version de 1961.
Nous connaissons tous l’humour de Jacques, son amour des mots ; est ce que cette série d’entretiens révèle une facette non encore connue de sa personnalité ?
C.P. : Je ne crois pas que l’on puisse découvrir une autre facette de la personnalité de Jacques. Ce qui trouve dans ce film c’est réellement tout ce qu’on connaît de lui : la liberté, l’affection, l’amitié et la connivence des deux frères ; on le ressent très profondément. Surtout dans la première partie où ils sont seuls tous les deux. On sent une grande complicité, une grande affection. C’est difficile d’en parler, mais c’est aussi très touchant.
Je m’adresse maintenant à vous en tant que personne. Vous êtes une enfant de la balle ; aviez vous d’autres rêves secrets que le cinéma ?
C.P. : J’ai toujours eu envie de travailler dans le cinéma parce que j’ai eu la chance de côtoyer tous les amis de la bande et vraiment c’était dur de résister… On m’a dit « passe ton bac d’abord » et j’ai donc passé mon bac ; après j’ai essayé de faire des études – d’anglais, de psychologie – à la fac… J’en ai eu marre, je n’étais pas convaincue et je revenais toujours au cinéma : j’assistais aux tournages, je commençais un peu à travailler avec les scripts, et voilà : ça s’est fait comme ça, une cinquantaine de scripts, avec Losey (La Truite), Delon (Pour la peau d’un flic), Lautner (Mort d’un pourri), Sydney Pollack (Bobby Deerfield), Robert Enrico (Le Vieux Fusil), Tchernia (Le Viager)… Je n’ai pas vraiment eu d’autres rêves que le cinéma ; il m’habitait ….
Propos recueillis par Aliénor Ballangé
Courts d’Aujourd’hui # 4
Dans la catégorie Ici et Ailleurs, le Festival présente un programme de courts métrages établi par les Cahiers du Cinéma et l’Agence du court métrage, « Courts d’Aujourd’hui # 4 ». Pour la quatrième année, les Cahiers et l’Agence s’associent pour sélectionner des films parmi ceux qui ont obtenu le Prix Qualité du CNC. Fabrice Marquat, programmateur à l’Agence du court métrage, et Hélène Raymondaud, du CNC, ont présenté leurs démarches respectives au public.
Le Prix Qualité est une aide sélective après réalisation, il récompense des oeuvres que la commission juge de qualité et qui n’ont bénéficié ni d’aide à l’écriture ni d’aide à la production de la part du CNC. Cette année, 40 films ont reçu ce prix : les choix à faire pour créer le programme « Courts d’aujourd’hui # 4 » ont forcément contraint à laisser de côté des films appréciés par les programmateurs mais qui n’étaient disponibles qu’en numérique (la collection étant destinée à circuler en salles, qui ne sont pas toutes équipées), ou étaient trop longs. La qualité de l’oeuvre est l’unique critère de sélection, les programmateurs ne prenant pas en considération le parcours ou l’absence de parcours du film en festivals ou sur les chaînes de télévision. Il ne s’agit pas de donner de la visibilité à des films et cinéastes méconnus, mais de faire voir des films estimés de bonne qualité.
Autre critère, l’équilibre entre les films composant le programme. Cette année en effet, les quatre courts métrages à la fois diffèrent et se répondent. Shaman (11’) est un film d’animation de Luc Perez : ses images en métamorphose constante racontent l’histoire d’un chasseur inuit qui affronte un démon et se perd dans la fantasmagorie. Nous restons loin du réel avec la fiction de Lucie Borleteau, Les Voeux (33’). Situé au Moyen Âge, ce conte est narré par la voix off de Colbrune, interprétée par la cinéaste, une brodeuse vendant son âme pour épouser l’homme qu’elle aime. En costumes, hors du temps, ce film stylisé est baigné par une lumière vive. Le monde de Malika s’est envolée, fiction de Jean-Paul Civeyrac (35’), est au contraire plongé dans l’obscurité. Son histoire est ancrée dans une réalité qui nous est familière : à Gennevilliers, Marc, en remise en cause existentielle constante, rencontre une sans papiers indomptable, Malika. Le charisme de la jeune femme, et la réalité face à laquelle elle met Marc (la violence sociale) bouleverseront le jeune homme. Loin des douleurs urbaines, L’Eclaircie est un essai documentaire de Jérémie Jorrand (9’), qui nous emmène dans les bois et nous fait suivre un vieil homme marchant avec son fils tandis que des arbres sont abattus. Il y est question de cycles naturels, de sagesse paysanne, du décalage entre les hommes et la nature. A partir de septembre 2009, vous pourrez retrouver ce programme que l’Agence du court métrage diffusera.
Marion Pasquier
Contact (infos / réservations) : Fabrice Marquat
01 44 69 26 60 f.marquat@agencecm.com
Regards sur 2009 avec Prune Engler
Nous avons attrapé Prune Engler, déléguée générale du Festival, entre deux séances, deux présentations, deux invités, deux repas, deux murs. Nous avions envie d’avoir son regard sur cette édition 2009 qui se termine lundi matin, et sur ces moments forts, bientôt … éphémères.
Prune a eu le sentiment « de vivre deux festivals, l’un fin juin et l’autre début juillet. Il y a eu les cinéastes du début, et ceux de la fin, tous arrivés et repartis en même temps. Ils ont l’impression que le Festival commence dès leur arrivée, nous voyant frais et disponibles. Cette année a encore été celle du voyage : il y a eu notamment la France de Doillon, la Malaisie de Liew Seng Tat et de Tan Chui Mui, la Turquie de Nuri Bilge Ceylan et la Norvège de Bent Hamer. Plus inédit, la musique a pris davantage de place qu’avant. Le souvenir reste fort avec la soirée de la projection de L’Enfer des anges suivi du concert de Jean Guidoni, mais aussi le concert de Matthieu Chedid, organisé avec La Coursive et Les Francofolies, et la leçon de musique avec Philippe Sarde. à ce propos, Prune nous glisse une petite anecdote : « Philippe Sarde n’était pas sorti de son appartement depuis six mois. Inquiet à l’idée de venir à La Rochelle, il a eu beaucoup de mal à en repartir … Il souhaite même y revenir et vivre dans un catamaran ».
Propos recueillis par élise Pernet