Stéphane Ferrara, Michel Albertini, Mapi Galán, Diogo Dória, José Wallenstein, Serge Avedikian, Clovis Cornillac, Lionel Tua
L’ingénieur Aldellio a découvert la synthèse artificielle de deux substances fondamentales permettant la production d’une énergie. Grâce à cette découverte, l’équilibre mondial a été reconditionné. Mais l’ingénieur a disparu avec son secret de transformation laissant le monde à la frontière du chaos.
« L’imaginaire démentiel du film déroule la logique d’une fiction planétaire dont la démesure, à y regarder de plus près, n’a pas d’autre réalité que celle que lui confèrent arbitrairement les mots. Pour Ossang, « a word is a world », la puissance évocatrice de la parole est sans limite et, dans cette faille ouverte entre le monde et le mot qui le désigne, dans cette part d’invisible, c’est toute la magie et la fascination du cinéma qui s’engouffrent. Le Trésor des îles Chiennes est une œuvre de poète, de passeur : Ossang travaille le lien entre les images d’avant et les images d’après et, dans un élan fulgurant, la pureté de sa mise en scène emporte les images venues de l’expressionnisme et de série B vers un cinéma audacieux, détonant et terriblement inventif. Le cinéma du nouveau, du renouveau. C’est une très bonne nouvelle. »
Frédéric Strauss, Cahiers du cinéma, avril 1991