La Lettre écarlate

Victor Sjöström

États-Unis — fiction — 1926 — 1h55 — noir et blanc — muet avec intertitres français

Titre original The Scarlet Letter Scénario Frances Marion, d’après le roman de Nathaniel Hawthorne Image Hendrik Sartov Montage Hugh Wynn Production MGM Source Warner Bros. Interprétation

Lillian Gish, Lars Hanson, Henry B. Walthall, Karl Dane, William H. Tooker, Marcelle Corday, Fred Herzog, Jules Cowles

Salem, en Nouvelle-Angleterre, au début du XVIIIe siècle. Une jeune femme, séparée de son mari depuis des années, donne naissance à une petite fille. Elle est condamnée par les notables à être exposée en place publique avec l’infâmante lettre A, désignant les femmes adultères brodée sur sa poitrine.

« Sjöström stigmatise férocement l’obscurantisme religieux et exalte par contraste la toute-puissance de l’amour : à la peinture crue du puritanisme, des cœurs durcis par l’envie, l’hypocrisie et la mesquinerie, le cinéaste oppose la beauté éthérée des paysages en fleurs, la lumière de la peinture flamande, l’innocence radieuse de Lillian Gish, le lyrisme enfiévré des images de la passion. La jeune Hester a couru le jour du Seigneur et, pire, s’est regardée dans un miroir ; des paroissiens indignés la dénoncent au révérend Dimmesdale, elle mérite la prison. »

Hervé Dumont, Cinéma & histoire / Histoire & cinéma