Stalker

Andreï Tarkovski

Allemagne/URSS — fiction — 1979 — 2h41 — couleur — vostf

Scénario Arkadi et Boris Strougatski, d’après leur roman Pique-nique au bord du chemin Image Alexandre Kniajinski Musique Edouard Artemiev Montage Lyudmila Feiginova Production Gambaroff-Chemier Interallianz, Mosfilm Source Potemkine Interprétation

Alissa Freindlich, Alexandre Kaïdanovski, Anatoli Solonitzine, Nicolai Grinko, Natasha Abramova, Faime Jurno

Dans un pays indéterminé où règne la désolation, la Zone est une région mystérieuse et dangereuse, où seuls les Stalkers, des passeurs, osent s’aventurer. L’un d’eux guide un écrivain et un scientifique à l’intérieur de cette Zone, jusqu’à une chambre où, dit-on, leurs désirs les plus chers pourront être exaucés.

« Stalker est une fable métaphysique, un cours de morale, une leçon de foi, une réflexion sur les fins dernières, une quête, tout ce qu’on voudra. Stalker est aussi le film où, pour la première fois, on croise des corps et des visages qui viennent d’un lieu que l’on ne connaissait que par oui-dire ou par oui-lire. Un lieu dont on pensait que le cinéma soviétique n’avait gardé nulle trace. Ce lieu, c’est le goulag. La Zone est aussi un archipel. Le film Stalker est aussi un film réaliste. »

Serge Daney, Libération, 20 novembre 1981