Les Désarrois de l’élève Törless

Volker Schlöndorff

RFA/France — fiction — 1966 — 1h27 — noir et blanc — vostf

Titre original Der Junge Törless Scénario Volker Schlöndorff, d’après le roman de Robert Musil Image Franz Rath Musique Hans Werner Henze Montage Claus von Boro Production Franz Seitz Filmproduktion, Nouvelles Éditions de Films (NEF) Source Gaumont Interprétation

Mathieu Carrière, Marian Seidovsky, Bernd Tischer, Fred Dietz, Jean Launay, Barbara Steele, Jenny Pollet, Antoine Roblot

Au début du XXe siècle en Bavière, le jeune Thomas Törless intègre un pensionnat, réservé aux enfants de l’aristocratie. Il se lie d’amitié avec Beineberg et Reiting, deux adolescents tyranniques, et devient, malgré lui, complice des actes de cruauté infligés par ceux-ci à l’élève Basini.

« On comprend ce qui a séduit Schlöndorff dans ce récit cruel qui montre les racines du mal dans une école militaire, et décrit un terreau favorable à l’avènement du national-socialisme, à savoir la désignation d’un bouc émissaire, la valorisation de la violence par une nouvelle classe aristocratique. Schlöndorff inaugure sa filmographie avec la question du nazisme, question qui reviendra cycliquement au cours de sa carrière. Les Désarrois de l’élève Törless possède aussi l’importance historique de marquer le coup d’envoi du jeune cinéma allemand, avant les premiers films de Herzog, Wenders, Fassbinder, Syberberg. »

Olivier Père, Arte, 21 juillet 2015