Last Action Hero

John McTiernan

États-Unis — fiction — 1992 — 2h11 — couleur — vostf

Scénario David Arnott, Shane Black Image Dean Semler Musique Michael Kamen Montage Richard A. Harris, John Wright Production Columbia Pictures, Oak Productions Source Park Circus, La Cinémathèque française Interprétation

Arnold Schwarzenegger, Austin O’Brien, Charles Dance, Anthony Quinn, F. Murray Abraham, Frank McRae, Tom Noonan

Grâce à un ticket de cinéma magique, Danny, onze ans, est projeté dans l’univers de Slater, son héros favori de films d’action. Devenu le partenaire de la star qui ne croit pas à son histoire, il affronte avec Slater un tueur maléfique. Mais celui-ci dérobe le ticket et fuit dans la réalité, où le crime paie encore plus qu’au cinéma. Slater et Danny le suivent et le héros de cinéma devra prouver qu’au cinéma comme dans la réalité, il reste de toute façon le plus fort.

« Arnold Schwarzenegger a délaissé son image de super-héros séduisant plein de muscles, pour celle d’un héros plus modeste, Jack Slater, qui décide de se moquer de lui-même. Mais que se rassurent les amateurs : si Last Action Hero est une satire, c’est aussi un film d’action, bourré de cascades incroyables, de courses folles, qui évolue au rythme du hard rock. » Mathilde Mansoz, Cinéma, 1993

« Last Action Hero est probablement l’un des films les plus importants de l’année. La fiction représente, pour McTiernan, un outil de travail dont il doit tester – comme les peintres modernes post-impressionnistes qui se mirent à interroger la couleur, le cadre, la figuration – toutes les potentialités encore inexplorées par les “cinéastes bureaucrates”. McTiernan accomplit, sur une superproduction spectaculaire, un travail de déconstruction proche, en esprit, des premiers films intimistes et dysnarratifs de Resnais – qui revient un peu à cette “technique” avec Smoking/No Smoking. L’illusion fonctionne, dans Last Action Hero, au second degré : c’est-à-dire que les spectateurs restituent, dans leur esprit, la continuité narrative brisée par le cinéaste. » Raphaël Bassan, Image et son – La Revue du cinéma, février 1994